Il s’agissait de lever le voile sur des matériels peu connus qui, dans leur majorité, échappent à la législation sur les exportations de matériels de guerre, alors que leur usage se développe dans les violations des droits de l’Homme notamment dans le cadre de conflits intra-étatiques.
Après un examen de dix catégories de matériels et de services et une analyse des transferts, cette étude formule des propositions visant à un contrôle du marché de la sécurité et des exportations ainsi qu’à une réforme de la législation et des réglementations.
La campagne d’opinion, co-animée par Agir Ici pour un monde solidaire et Amnesty International, a été menée en partenariat avec Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, Justice et Paix-France, Ligue des Droits de l’Homme, Mouvement pour une alternative non-violente, Pax Christi-France, et soutenue par des organisations de défense des droits de l’Homme, de solidarité internationale et de mouvements en faveur de la paix et du désarmement.
Sommaire
Préambule
Introduction
Première partie : Les matériels de sécurité et de police
* 1 - Matériels à électro-chocs
* 2 - Gaz lacrymogènes et incapacitants
* 3 - Armes non vulnérantes
* 4 - Petites armes et leurs munitions
* 5 - Systèmes optiques et optroniques
* 6 - Menottes et matraques
* 7 - Casques, gilets pare-balles, boucliers…
* 8 - Véhicules de police, robots et blindages
* 9 - Matériels électroniques et informatiques
* 10 - Organismes de formation et de conseil
Deuxième partie : Les transferts de matériels de sécurité et de police
* La diversité des matériels
* La diversité des entreprises
* Les clients étrangers des matériels de police et de sécurité
* Les entreprises exportatrices
* Coopération militaire et transferts de matériels de police
Propositions
* Présentation de la campagne
* Annexe
* Bottin des entreprises citées
Co-éditions Observatoire des armements, Agir ici pour un monde solidaire et Amnesty internationale, section française • décembre 1997, 112 pages.
Prix : 10 € (port compris) , commander